Première 28 octobre 2012
À partir de 7 ans
À partir de la 2e année
L'histoire
Émile roule en voiture pour aller rejoindre Gaston, son frère jumeau, et sa mère pour leur pique-nique annuel à la mer. Il reçoit un texto de son père qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Bouleversé, Émile réalise combien son père lui a manqué après la séparation des parents.
Tout en poursuivant sa route, il imagine un tête-à-tête avec son père. Une table se dresse au milieu de la route et les deux hommes se retrouvent dans un restaurant imaginaire. Au cours d’un repas surréaliste, ils tissent le fil de leur relation interrompue et des souvenirs ressurgissent, rappelant la beauté et les heurts de leur relation passée.
Un face à face père-fils teinté par le manque mais qui fait naître l’urgence de se revoir, de se retrouver.
« [...] Les mains de mon père [...] parle des liens entre un fils et son père. Utilisant vidéo et flash-back sur un immense écran où défilent des toiles à la Borduas, Marois réussit à nous faire sentir toute la tendresse contenue qui peut se terrer sous une rencontre... qui n'a pas encore eu lieu. »
– Michel Bélair, Le Devoir (23 novembre 2012)
Équipe de création
- Texte
- Serge Marois
- Mise en scène
- Denis Lavalou
- Interprétation
- Éric Forget
- Jean Harvey
- Assistance à la mise en scène et régie
- Martin Boisjoly
- Scénographie et costumes
- Paul Livernois
- Anne-Séguin Poirier
- Éclairages
- Stéphane Ménigot
- Conception musicale
- Pierre Labbé
- Vidéo et projections
- Frédéric St-Hilaire
- Michel Antoine Castonguay
- Nicolas de Staël
- Direction de production
- Jean-François Landry
- Direction technique
- Geneviève Labbée
- Photos
- Suzane O'Neill
Mot de l'auteur
Après l’écriture de mon dernier texte La robe de ma mère, l’idée d’écrire une trilogie sur la famille s’est imposée à moi. Dans La robe de ma mère, je rendais hommage à la figure mythique que représente la mère. Ce texte constitue le premier volet de cette trilogie. Dans le deuxième volet, je me penche sur la relation au père et dans le troisième, sur la relation à une soeur.
Inspiré de mes expériences familiales personnelles, le deuxième texte de cette trilogie, Les mains de mon père, soulève la problématique du père absent. Si à mon époque les pères manquaient souvent d’intérêt et d’habileté avec les enfants, aujourd’hui les pères s’éloignent souvent de leurs enfants après l’éclatement de la famille. Mais aux deux époques, l’enfant vit un manque. Et c’est sous cet angle du manque que je veux parler de l’absence et non par le reproche ou le procès. [...]
Je crois avoir trouvé dans La robe de ma mère un style, une langue et un rythme qui sont l’aboutissement de la démarche poétique que j’explore depuis plusieurs années. Je poursuis dans cette voie où les dialogues minimalistes insufflent une dynamique particulière aux personnages et laissent des trous dans le discours que le public peut combler à sa façon et selon son expérience. [...]