Stanislas Walter Legrand

Dates de représentations à L’Arrière Scène
Création
Théâtre
60 min
Famille

Première 21 octobre 2007

À partir de 7 ans

Primaire

À partir de la 2e année

L'histoire

Stanislas pose sa valise dans un pays détruit par la guerre. Orphelin de mère, il vient y rejoindre Walter, un vieil homme médecin et excentrique, qui se présente à lui comme le père qu’il n’a jamais connu. Entre eux deux, outre la différence d’âge et la méconnaissance, se dresse aussi la frontière de la langue : l’enfant parle le français et le vieil homme, l’anglais.

Tandis que Walter consacre ses journées à soigner la population locale, Stanislas refuse obstinément de se lier d’amitié avec les enfants du lieu. Esseulé et entêté, il lance sa balle contre un vieux mur, jusqu’à ce qu’un jour, une mystérieuse voix émanant de la pierre s’adresse à lui...

« C'est, bien sûr, une histoire humaine, mais on ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec tous ces murs qui ont divisé les peuples dans l'histoire politique récente, et plus particulièrement au Moyen-Orient, lieu probable de l'action. »  

– Jean Siag, La presse.

 

Équipe de création

 

  • Production
  • L'Arrière Scène

 

  • Texte 
  • Sébastien Harrisson

 

  • Mise en scène 
  • Serge Marois

 

  • Interprétation
  • Simon Boulerice
  • Richard Fréchette
  • Gabriel Lessard

 

  • Scénographie 
  • Paul Livernois

 

  • Éclairages
  • Claude Cournoyer

 

  • Musique
  • Pierre Labbé

 

  • Costumes
  • Georges Lévesque

 

  • Direction technique
  • Jean-Francois Landry

     
  • Régie
  • Thomas Godefroid
  • Benoît Jolicoeur

 

  • Photos
  • François Gélinas

Mot de l'auteur

En écrivant Stanislas Walter Legrand, j’ai souhaité inventer un mur qui serait porteur de la mémoire des siècles passés, un mur qui incarnerait la grande tradition orale et les mille récits qui la tissent. L’idée de ce mur habité par l’esprit d’un enfant qui aurait traversé le temps, un mur doté d’une voix, d’un coeur, d’une sensibilité, et qui entrerait en contact avec un enfant de notre époque tire son inspiration des grands mythes d’Orient. Au-delà du défi d’écriture que cela a pu représenter, je garderai de cette aventure une impression claire et déterminante pour la suite de mon travail : le dialogue n’a rien d’acquis.


Il est un défi de chaque jour, de chaque instant, de chaque mot et, étrangement, de chaque silence. Mais s’il est possible de faire échanger des pierres millénaires et un enfant d’aujourd’hui, c’est peut-être signe que, malgré le défi qu’il représente, le dialogue vaut encore et toujours la peine d’être tenté.